Injection du logger
May 21, 2017 · 467 words · 3 minutes read
Voici un petit exemple permettant d’injecter un logger directement au niveau d’un controller, d’un composant via une annotation avec le framework Spring.
Le but est d’obtenir quelque que chose comme cela :
Le fonctionnement est simple, l’annoation va permettre à Spring d’injecter un logger identifié à la classe (nom complet) si aucune informations n’est ajoutée. Par contre, si un nom est spécifié, le logger sera instancié avec ce nom (log). Cela rend le code plus lisible que cela :
Et de permettre une gestion des logger plus fluide. Mais il est vrai que c’est ténu comme raisonnement.
Et sous le capot, cela se passe comment ?
Tout commence par l’annotation, simple et classique.
Notez que l’annotation comporte un champs qui permettra à l’occasion de nommé le fux de log auquel sera rattaché le logger. La valeur par défaut est définie pour que le logger ai un comportement par défaut lors de l’injection.
Maintenant, il faut gérer l’injection du logger en utilisant les processus du framework Spring.
J’implemente donc l’interface spring BeanPostProcessor
dans une classe annoté @Component
.
L’annotation @Component
permet la prise en compte de celle-ci par Spring, et l’interface est elle aussi prise en compte comme processus d’initialisation des bean de notre projet.
L’interface BeanPostProcesso
expose un contrat avec deux méthode à implémenter :
postProcessBeforeInitialization
: Avant l’initialisation du/des beanpostProcessAfterInitialization
: Après l’initialisation du/des bean
Dans le cadre de l’instaciation d’un champs des bean du projet, c’est la méthode postProcessBeforeInitialization
qui va être le centre de ce post. :)
Injectons le logger.
La méthode reçoit en paramètre le bean analysé par Spring ainsi que son nom (pour nous, peu d’importance ici).
Je parcours tous les champs du bean, et si je trouve l’annotation @MyLogger
, je passe à l’injection du logger.
Je rends le champs accessible afin de pouvoir l’affecter.
Puis selon que le nom ai été défini ou pas, j’injecte un logger basé sur le nom de la classe (pattern classique de création de logger), soit j’injecte un logger avec le nom fourni.
Vous remarquerez que je ne rebascule pas la visibilité du champs à l’initiale, a vrai dire, on s’en fout un peu car tout se passe à l’éxécution.
Exemple…
Et cela pourrai servir à quoi ?
On peut imaginer pléthore de possibilité de pouvoir injecter plusieurs logger dans une classe. Par exemple logger les accès par IP/Utilisateur de mannière simple. Et de pouvoir les exploiter via un outil comme Kibana… Bon, d’accord cela fait un peu big brother, mais c’est mon exemple ;).
Prenons une méthode d’un @RestController
:
La sortie de log lors de l’appel de la méthode, donnera cela :
2017-05-20 23:49:06.905 INFO 362 --- [main] org.shistone.logger.ws.rs.HelloEndpoint : paramètre name : cher visiteur
2017-05-20 23:49:06.905 INFO 362 --- [main] access : localhost[null]
Les sources de cette exemple se trouve ici : github.com/ptitbob/injectlogger